Les Poings desserrés




 
Réalisateur :
  Kira KOVALENKO
Acteurs :
  Milana Aguzarova, Alik Karaev, Soslan Khugaev, ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  1 h 36
Date de sortie :
  23/02/2022
Titre original :
  Razzhimaya Kulaki
   
Note "critique" :
  1,75
 Classement 2022
  50 / 92

Résumé :
.O

xx
.O.
Dans une ancienne ville minière en Ossétie du Nord, une jeune femme, Ada, tente d’échapper à la mainmise de sa famille qu’elle rejette autant qu’elle l’aime.
.O.

Xavier
@ @ (-)

.O.
03/03/2022
Personne n'a du expliquer à Kira Kovalenko que la dernière impression laissée par un film est souvent la première qui vient en tête au moment d'écrire une critique ou de debriefer le long métrage. Là, on a un cas d'école avec une fin nullissime qui semble avoir été filmée à l'arrache sans trop savoir comment achever la projection. Rien que pour cela, le film meriterait une note inférieure à la moyenne mais ne vous en faite pas, ce qui précède n'est pas tellement plus emballant.

Il faut dire que le scénario tiet sur le coin d'une nappe : une famille composée d'un père, d'un ainé qui revient, une fille et d'un cadet vit sous le joug d'un père castrateur. La jeune fille qui sera le personnage prinipal du film traine de nombreuses blessures (psychologiques et physique) mais le scénario ne permettra de mettre des mots que sur une partie d'entre elles. Sa volonté de s'émanciper est contrecarrée par un père à la limite du tortionnaire alors que l'attitude ambivalente des deux frangins n'aide pas à réspirer.

Une fois cela dit, il n'y aura pas grand chose à ajouter : est-ce que le mariage permettrait de s'évader ? Peut-être mais cela voudrait dire retomber sous la coup d'un autre homme, le prétendant enjoué et sympathique perdant tout son crédit auprès du spectateur (mais pas de la demosielle !) lors d'une scène d'une tristesse à en pleurer. Ada est donc dans une impasse et l'on s'étonne de ne croiser quasiment aucjne autre femme dans le film (il y a bien sa collègue mais qui n'apparait que trois minutes à l'écran). Les scénaristes ont donc fait le paris de l'ellipse poussée à l'extrême ce qui fonctionne un temps (on se demande ce qui a mené Ada à la situation actuelle et on imagine toute sorte de drame) avant de patiner lorsque la réalisatrice elle-même sembel ne pas savoir comment finir son récit.

"Les poings desserés" parlerait de laché prise ? Je n'ai pas vraiment eu cette sensation et cette plongée dans la vie d'une femme qui doit rire (jaune) en voyant les #metoo montre s'il en était besoin que le chemin sera encore long pour arriver simplement au respect des uns et des autres (quel que soit leur sexe, leur religion, ...). SI vous cherchez un film pour vous détendre, passez votre chemin... dans le cas contraire, attendez vous quand même à trouver le temps un peu long devant ce film qui a de nombreux défauts inhérents aux premiers films (ce qui, après quelques recherches, est bien le cas ici).
.O.


Première :
¤ ¤
.O.
Le parti-pris du mutisme et de l’opacité manque parfois de se retourner contre le film, mais est transcendé par la maestria topographique de la réalisatrice, sa manière très puissante de décrire un petit bout de territoire comme une prison à ciel ouvert.
.O.


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